Définir son budget
L’emprunt
Lors d’un premier achat, les banques prêtent généralement sur la base d’un tiers de vos revenus avant impôt (hors primes). Cela signifie qu’elles vous accordent un taux d’endettement de 33%. Il représente le rapport entre vos charges financières liées à l’ensemble de vos emprunts et votre revenu mensuel. Ainsi, si vous gagnez 1 800€/mois, vous pourrez emprunter avec une mensualité de 600€ (= 1 800 x 1 / 3). Le montant maximum de l’emprunt dépendra de la durée de l’emprunt (5 ans, 10 ans, 15 ans, 20 ans, 25 ans, etc.) et le taux d’intérêt immobilier souscrit.
Calculer facilement vos capacités d’emprunt en utilisant notre simulateur d’emprunt. Exemple sur quelques simulations :
Pour investir sereinement dans l’immobilier, il est indispensable que vous soyez en mesure d’épargner, même peu, chaque mois. Ce qui nous mène au chapitre suivant : l’apport.
L’apport
« Être riche c’est gagner chaque mois plus que l’on a dépensé »
Olivier BISEAU
Cet adage relève du bon sens commun car si vous gagnez 10 000€ par mois mais que vous les dépensez en fêtes, vêtements, voyages ou autres extravagances pour 15 000€ chaque mois, alors vous êtes pauvre comparé à l’épargnant qui de son salaire de 1 800€ aura su mettre de côté 300€ par mois.
Au bout d’un an le premier sera probablement interdit bancaire car surendetté de 60 000€ ; quand le second aura pu économiser 3 600€ qui après cinq années constitueront un bel apport de 18 000€.
Même si tous les banquiers n’ont pas nécessairement besoin que vous ayez un apport conséquent, force est de constater que si vous avez su épargner et conserver des comptes propres (sans découvert, sans prêt à la consommation, sans débit relatifs à des jeux d’argent …) : les banques vous accueilleront à bras ouvert.
Je vous recommande de mettre le minimum possible d’apport dans votre projet et de conserver vos liquidités pour les imprévus (changement de chauffe-eau, ravalement de façade, etc.). Toutefois les banques apprécient que vous mettiez au moins 10% de vos fonds propres dans l’investissement.
Exemple :
Avec 18 000€ d’apport, vous pourrez aller chercher des projets à 180 000€ FNI (Frais de Notaire Inclus). Les banques seront théoriquement en mesure de vous prêter 162 000€ soit plus que le montant calculé dans le chapitre 1.1) Emprunt, ce qui signifie qu’avec un apport, vous pourrez aller au-delà de vos seuils d’endettement.
Évidemment le marché bancaire évolue et les conditions explicitées ci-dessus sont susceptibles d’évoluer.
Définir ses critères de recherche de logement
Une fois l’enveloppe établie, il reste à définir les principaux critères du logement souhaité.
Acheter ma résidence principale
La location d’un logement offre une grande flexibilité et permet une mobilité facilitée alors que l’acquisition d’un logement, que ce soit pour sa résidence principale ou pour un investissement locatif, est un engagement à moyen terme puisque les Français conservent leur première acquisition en moyenne pendant sept ans. Dans les deux cas, l’achat d’un logement vous permet de capitaliser et de constituer un patrimoine pour vous et votre famille.
L’immobilier ne peut pas être perdu ou volé et il ne peut pas être emporté. Il est le placement le plus sûr du monde
Environ 80% des accédants à la propriété le font pour leur résidence principale.
Ainsi, les points développés ci-après traiteront le sujet sous l’angle de la résidence principale.
Pour définir vos critères de recherches pour un investissement locatif, rendez-vous ici.
L’emplacement
L’emplacement est un des facteurs le plus important de l’acte d’achat. La localisation est le facteur qui fixe la valeur d’un bien. Votre futur logement doit être situé à proximité de votre lieu de travail et idéalement à proximité des transports en communs car il se peut aussi que vous changiez de bureaux, métier …
Les principales questions à se poser sont :
- Cette ville ou ce village est-il en croissance ou en déclin ?
- La démographie évolue-t-elle à la hausse ou à la baisse ?
- Y-a-t -il des commerces, des restaurants, des écoles, des loisirs ?
- Quelles sont les principales nuisances à proximité ? (ex : mauvaises fréquentations, périphérique, aéroport, rond-point, etc.)
Si vous envisagez d’emménager dans un quartier, il est préférable de le connaitre et de l’avoir visité.
Si ce n’est pas le cas, il sera alors indispensable de visiter l’appartement convoité à différents jours et heures de la semaine.
Les surfaces et le nombre de pièces
Les acheteurs ont parfois les yeux plus gros que le ventre. Celui qui n’a pas pris le temps de bien définir son budget se rendra compte tardivement qu’il n’a pas les moyens de réaliser son projet.
Une fois le cadre de vie (emplacement) défini, vous pourrez évaluer la fourchette de prix des appartements ou maisons facilement à l’aide du site www.meilleursagents.com .
Il faut également tenir compte de la composition de votre famille, ainsi un jeune célibataire n’aura pas les mêmes besoins qu’une famille avec deux enfants ou qu’un couple de retraité.
On peut avoir des exigences pour les revêtements de sols, les principaux revêtements que l’on retrouve sont :
- Le carrelage
- Le parquet
- Le laminé
- La moquette
- Le sol souple en PVC
- Le sol coulé
- Sol brut
Ainsi que les revêtements muraux :
- Tapisserie
- Cloison peinte
- Peinture avec gouttelette
- Enduite taloché
- Mur brut
Les critères de sélection les plus importants pour le choix des revêtements sont :
- La durée de vie du matériau
- Le prix
- La qualité du produit
- La facilité d’entretien
- La résistance et l’affaiblissement acoustique des matériaux
- L’isolation thermique
- Les textures et l’aspect esthétique
- L’évolutivité dans le temps (changement, remplacement, etc.)
L’état intérieur du bien
L’état intérieur du logement bien peut avoir un impact non négligeable sur le prix de vente de ce dernier.
Lorsqu’il ne s’agit pas d’un logement neuf, il est important de bien évaluer les travaux dans lesquels on se lance :
- Rafraichissement : entre 100 et 400€ /m² – Il comprend généralement la reprise de la peinture, des tapisseries, vernissage des sols, etc.
- Rénovation partielle : entre 400 et 900€ /m² – Elle comprend le changement des revêtements de sols, la modification de cloisons, réalisation de faux plafonds, changement de cuisine, rénovation de salle de bain, etc.
- Rénovation lourde : entre 900 et 1500€ /m² – On fait table rase de l’ensemble puis on refait tout à neuf en modifiant parfois les fenêtres ou des éléments porteurs. C’est le type de projet très apprécié lorsque l’on veut monter un projet avec un déficit foncier.
L’ampleur des travaux à réaliser est souvent un excellent levier pour négocier le prix du logement à la baisse, mais attention à ne pas sous évaluer les travaux !
Le bricoleur aura tendance à vouloir acheter un bien avec des travaux pour économiser sur le prix d’achat ; mais attention, la bonne affaire peut vite se révéler chronophage et stressante. Rénover soit même sa maison ou son appartement mène souvent les couples au bord de la rupture, voire au divorce et nous ne pouvons que vous conseiller de faire appel à un professionnel (BIZO RENO) pour vos travaux.
Le système de chauffage et production d’eau chaude sanitaire
Le système de chauffage de votre logement a un impact significatif sur les charges que vous devrez supporter. En matière de chauffage il n’existe pas une seule vérité et il convient de choisir une solution adaptée à son budget, ses usages et au confort souhaité.
Pour l’achat d’une maison individuelle, le tableau comparatif ci-dessous est une bonne approche du sujet.
Pour l’achat d’un logement en copropriété, on retrouve souvent les systèmes de chauffage suivants :
- Individuel gaz : par plancher chauffant ou par convecteur à eau, il nécessite un contrat d’entretien annuel effectué par un chauffagiste professionnel.
- Electrique : il existe différents types de convecteurs électriques, du simple grille-pain au radiateur à pierre volcanique, il en existe pour tous les prix. En cas de panne, il a l’avantage de se changer facilement.
- Collectif : tributaire d’une chaufferie collective ou d’un réseau de chaleur urbain, c’est un système qui se veut économique. Pour de nombreuses raisons techniques, ce système peut s’avérer contreproductif, notamment dans les immeubles construits avant 2013.
Avis d’expert :
En maison, privilégiez les PAC Air/Air avec plénum type Tone d’Aldes qui vous assurera un confort optimum en hiver comme en été ou à défaut une PAC Air/Eau avec radiateurs à eau. Évitez les planchers chauffants qui peuvent s’avérer être un vrai désastre en cas de fuite ou dysfonctionnement.
Pour un logement en copropriété, le plus confortable reste la chaudière individuelle gaz. Là encore, privilégiez les radiateurs à eau aux planchers chauffants. S’il s’agit d’un investissement locatif ou même pour votre résidence principale, le chauffage électrique est également une excellente solution. Il nécessite peu d’entretien, il est simple d’utilisation et le coût d’achat est faible ; seul point négatif, il est nécessaire de bien programmer les horaires de fonctionnement afin d’éviter les notes salées.
Même si les solutions de chauffage collectif ont beaucoup évolué ces dernières années, nous vous recommandons d’éviter au maximum ce mode de chauffage pour les immeubles construits avant 2013. Pour illustrer ce propos, voici un tableau comparatif de deux appartements gérés par le même syndic de copropriété, dans des configurations similaires et aux charges très différentes.
Le propriétaire du logement le plus petit paie 1 754€ de charges en plus par an alors qu’il y a moins d’habitant dans son habitat. Son chauffage est compris dans les charges de copropriété et s’il est absent du logement, il aura quand même un prorata du chauffage à régler chaque mois car la répartition n’est pas effectuée au réel.
Les charges de copropriété
À quoi servent les charges de copropriété ?
Les charges de copropriété servent à maintenir l’immeuble ou un lot avec groupement de maisons individuelles, en assurant le règlement des prestataires qui œuvrent de manière régulière ou ponctuellement dans votre copropriété.
Ces charges peuvent être assimilées à un pot commun entre les copropriétaires permettant d’assurer le bon fonctionnement de l’ensemble.
Le mode de règlement de ces charges est explicité dans le règlement de copropriété et s’effectue sur la base de tantièmes (pourcentage de l’immeuble), de nature de lot et de nature de charge.
Que comprennent les charges de copropriété ?
Parmi les charges régulières les plus courantes, on retrouve par exemple :
- Le nettoyage des parties communes
- L’enlèvement des poubelles
- Le ramonage des cheminées
- La dératisation
- L’entretien des ascenseurs
- La vérification des extincteurs
- L’entretien des espaces verts
- Le dépannage et la maintenance de la porte de garage motorisée
- Le gardien d’immeuble
- Location des compteurs d’énergie
En plus de ces éléments visibles aux quotidiens, les charges de copropriété comprennent également :
- Les honoraires du syndic de copropriété
- L’assurance multirisques
- Les frais de convocation aux assemblées générales et autres courriers
- Les frais de tenue de compte
Afin que la résidence soit pérenne, il faut parfois réaliser des travaux pour maintenir en état tels que :
- Le ravalement de façade
- Le changement de l’interphone ou du visiophone
- La mise aux normes de l’électricité des parties communes
- Le remplacement d’une colonne d’eau usée ou d’eau vannes
- L’enlèvement d’encombrants laissés par des locataires indélicats
- Changement d’un mécanisme de porte défectueux
- Et de nombreux aléas du quotidien de la copropriété …
À noter que depuis le 1er décembre 2017, la mise en place d’un fonds de travaux au sein de la copropriété est devenue une obligation légale. Ce dernier permet de provisionner des fonds en vue des travaux d’entretien des parties communes.
Les charges comprennent aussi les énergies nécessaires au fonctionnement des parties communes et peuvent également comprendre les énergies individuelles :
- L’électricité des communs tel que l’ascenseur, l’éclairage, etc.
- L’eau froide des communs pour un robinet de puisage, l’arrosage extérieur, etc. ; et l’eau froide privative qui doit faire l’objet d’une relève réelle au moins une fois par an si vous ne souscrivez pas directement à un abonnement chez un fournisseur.
- L’eau chaude sanitaire en cas de production collective, avec une partie fixe et une partie variable. La partie variable doit faire l’objet d’une relève réelle au moins une fois par an.
- L’eau de chauffage en cas de production collective, avec une partie fixe et une partie variable. La partie variable doit faire l’objet d’une relève réelle au moins une fois par an.
- Le gaz, qui alimente généralement les chaufferies collectives.
Dans le cadre des chaufferies collectives, l’arrêté du 30 mai 2016 relatif à la répartition des frais de chauffage dans les immeubles collectifsexige la mise en place d’appareils de mesure tels que des compteurs volumétriques ou calorimètres afin de répartir ces charges au plus proche de la réalité et de limiter les abus de certains copropriétaires qui se chaufferaient à 25°C.
Quel est le coût des charges de copropriété ?
En 2020, le coût moyen des charges de copropriété est de 26 € par mètre carré, par an et il dépend principalement du système de chauffage et production d’eau chaude sanitaire, de la présence ou non d’un concierge, ainsi que du syndic de copropriété qui assure la gestion.
Avis d’expert :
Avant d’acheter il est indispensable de vérifier les montants des charges de copropriété et de comprendre leur composition.
Avant de vous lancer, demandez au vendeur :
- Le montant des charges des deux années précédentes ;
- Les procès-verbaux des deux dernières assemblées générales ;
- La nature et le montant des travaux votés et non encore exécutés ;
- L’échéancier des appels de fond ;
- Le règlement de copropriété.
Au-dessus de 26 € par mètre carré, par an avec chauffage individuel -> c’est trop cher !
Au-dessus de 35 € par mètre carré, par an avec chauffage collectif -> c’est trop cher !
La taxe foncière
C’est quoi la taxe foncière ?
La taxe foncière fait partie des impôts locaux sur la propriété immobilière, elle concerne tous type de bien immobilier que ce soit un terrain, un commerce, un local professionnel, un logement, un parking.
Qui paie la taxe foncière ?
C’est le propriétaire du bien qui doit payer la taxe foncière, avec la possibilité de la reporter sur le locataire dans le cadre d’un bail commercial.
Dans le cadre d’une vente d’un bien immobilier, le règlement de la taxe foncière s’effectue au prorata temporis chez le notaire entre l’acheteur et le vendeur. Par exemple, si la taxe foncière est de 1000€ et que vous avez acquis ce logement le 1er juillet, l’ancien propriétaire devra régler la taxe foncière et le notaire retiendra 500€ au nouveau propriétaire au titre du règlement de la taxe foncière de l’année en cours.
Comment est calculé le montant de la taxe foncière ?
(Valeur locative cadastrale – abattement de 50% pour les charges) x Taux d’imposition
Le taux d’imposition peut beaucoup varier d’une collectivité à une autre. La commune est le premier facteur important dans le prix de la taxe foncière ; le second est la surface du logement ainsi que la jouissance d’espaces extérieurs comme une terrasse, un jardin ou un balcon.
Les agrandissements, ajout d’annexes ou de piscine doivent faire l’objet de déclaration aux services de l’urbanisme. La valeur locative de votre bien s’améliore, donc votre taxe foncière augmentera.
Peut-on bénéficier d’une exonération de la taxe foncière ?
Peuvent faire l’objet d’une exonération de la taxe foncière :
- Les logements neufs peuvent bénéficier d’une exonération temporaire de 2 ans
- Les logements anciens ayant fait l’objet de travaux dans le but de réaliser des économies d’énergie peuvent bénéficier d’une exonération temporaire de 5 ans
- Les constructions neuves à usage de résidence principale financées à plus de 50% par des prêts aidés par l’Etat peuvent bénéficier d’une exonération de temporaire 10 ans
- Les personnes âgées de plus de 75 ans au 1er janvier de l’année d’imposition ou handicapés sous un certain seuil de ressources. Pour 2020, le revenu fiscal de référence ne doit pas excéder 11 098 euros pour un célibataire. En 2020 un abattement d’un tiers de la valeur locative cadastrale est appliqué.
Avis d’expert :
Demandez au vendeur les deux derniers avis d’imposition à la taxe foncière afin que vous puissiez évaluer le montant à prévoir.
Si votre projet s’oriente vers un logement neuf ou comprend des rénovations importantes, vérifiez si vous êtes éligible à l’exonération partielle ou totale de taxe foncière.
Le standing de l’immeuble et l’état des parties communes
C’est quoi le standing d’un immeuble ?
On différencie l’immeuble de standing de l’immeuble standard ou encore d’une résidence sociale hébergeant des habitats à loyer modérés (HLM). On parle d’immeuble de standing lorsque la qualité de la construction, les finitions et les équipements offrent un niveau de confort optimum aux habitants.
Comment définir le standing d’un immeuble ?
Pour définir le standing de l’immeuble, vous devez vérifier :
- La porte d’entrée et l’accessibilité
- L’interphone ou le visiophone
- Les revêtements de sols des communs (marbre, miroirs, luminaires, décoration)
- L’état de la cage d’escalier
- La présence d’un ou plusieurs ascenseurs et leurs dégradations éventuelles
- Le local poubelle (présence d’encombrants)
- Le local vélo (bien rangé ou vandalisé)
- Les pièces de vie commune (si existantes)
- L’état des boites aux lettres et les noms inscrits sur ces dernières sont autant d’indices qui vous indiqueront la typologie des habitants, les classes sociaux professionnelles (présence de professions libérales, SCI) ou encore la présence de locataires (étiquettes, noms écrits aux marqueurs, etc.).
Le quartier, les aménagements extérieurs, les commerces, services ou encore les transports en communs, influencent également la notion de standing qui, bien que subjective, peut être évaluée.
La rénovation des parties communes peut représenter un coût non négligeable des charges de copropriété. Demandez quels sont les travaux qui ont été votés lors des dernières assemblées générales et vérifiez dans les derniers procès-verbaux d’assemblée générale les travaux approuvés ainsi que leur montant.
Les annexes
C’est quoi les annexes ?
Les annexes représentent toutes les surfaces hors métré carrez qui sont affiliées à ce logement.
On considère comme annexe :
- Un balcon
- Une terrasse
- Une cave
- Un grenier
- Un jardin
- Les combles
- Les surfaces avec une hauteur sous plafonds inférieure à 1,80m
Ces surfaces sont valorisées avec un coefficient 0,5 par rapport à une surface habitable classique.
On peut aussi tenir compte des places de stationnements dans les annexes importantes du logement :
- Une place de parking ouverte en extérieur
- Une place de parking fermée en extérieur
- Une place de parking ouverte en sous-sol
- Un garage fermé
- Un parking vélo
Quelle est l’importance des annexes ?
Tout le monde appréciera la présence d’un extérieur attenant à son logis. Pouvoir profiter d’un balcon ou d’une terrasse est un confort appréciable notamment lorsque l’on travaille chez soi ou que l’on doit y rester confiné. Ces annexes sont devenues un des standards pour les logements neufs en ville, certains promoteurs affichent fièrement le fait que la quasi-totalité de leurs logements disposent d’espaces privatifs extérieurs.
Les annexes peuvent être décisive en fonction de la typologie du foyer qui habite dans le logement. Une famille appréciera de pouvoir stocker un surplus d’affaires dans une cave ou un grenier, quand un étudiant vivant dans un studio n’aura pas nécessairement besoin d’une place de parking.
Comparerons le prix d’un appartement de 80m² avec une terrasse de 20m², une cave de 4m², 10m² de surface non comprise dans le métré carrez (appartement sous toiture) et un garage fermé ; avec un appartement de 80m² sans terrasse, ni place de parking avec un pour un prix moyen de 5000€/m² :
On a une différence de prix de 115 000 € entre deux appartements de même surface habitable, d’où l’importance de bien identifier les annexes pour comparer les biens sur des critères communs.
Vous noterez qu’il s’agit de prix théoriques car les annexes sont des critères importants mais non décisifs ; le prix dépend principalement de l’emplacement et de l’offre et de la demande au moment de la vente.
Ainsi, un appartement dans le 6ème arrondissement de Lyon (équivalent du 16ème à Paris) avec un balcon ou une terrasse, ce qui est extrêmement rare pour des immeubles construits fin XIXème début XXème siècle qui constituent la majeure partie des immeubles de ces quartiers, pourront atteindre des prix déraisonnables en raison d’une offre très faible.
Recherche des logements
Maintenant que vous avez parfaitement définit vos critères de recherche, vous aller pouvoir passer à l’étape suivante : la recherche de la perle rare.
Dans le marché immobilier, nous estimons que seulement 5% des biens disponibles sont de bonnes affaires. Par bonne affaire on, on entend que vous pourrez acquérir ce logement en dessous de sa valeur réelle, cette valeur réelle est elle-même définie par l’offre et la demande qui constituent le marché de l’immobilier.
Ainsi, la recherche de votre logement constitue une balance entre temps passé à chercher sur internet, visiter, négocier, envoyer des offres, essuyer des refus et le gain réel d’une bonne affaire.
Dans leur quête du saint grall, beaucoup trop d’accédants négligent le coût d’opportunité.
« Le coût d’opportunité d’une décision économique est la mesure de la valeur de chacune des autres actions ou décisions auxquelles on renonce. Quand on doit arbitrer et faire des choix, la décision la plus rationnelle est celle dont le coût d’opportunité (évalué subjectivement) est le plus faible. » Wikiberal
Le coût d’opportunité est le seul facteur qui doit vous guider pour choisir le(s) moyens de chercher votre logement et acheter au prix du marché peut s’avérer plus rentable que de rechercher trop longtemps la bonne affaire.
De particulier à particulier
Rechercher son futur appartement ou sa future maison de particulier à particulier vous permet de rechercher sur différentes plateformes comme Le bon coin, Se loger, PAP, Bien Ici, Logic Immo qui regroupent à eux seuls plus de 80% du marché public de l’immobilier Français.
Sur ces plateformes vous pouvez utiliser des filtres qui correspondent au mieux à vos critères de recherche pour consulter les biens depuis votre ordinateur ou directement depuis une application mobile. Vous pourrez visualiser des biens publiés par des particulier, ainsi que ceux publiés par des agences immobilières.
Lorsqu’une annonce vous parait intéressante, contactez l’annonceur par message, mail ou téléphone. Le téléphone est le moyen le plus efficace pour vérifier que vos critères de recherche correspondent bien à ce qui est proposé, notamment concernant l’emplacement, les surfaces et le nombre de pièce, l’état du bien, les charges de copropriété, la taxe foncière qui ne sont pas forcément bien précisés dans l’annonce.
Si le bien correspond à vos critères : programmez une visite. Si vous êtes face à une bonne affaire, vous devez visiter au plus vite car ce type de bien est rare et se vend en moins de 5 visites. Nous vous recommandons d’appliquer cette pratique pour tous les biens qui vous intéressent car il faut battre le fer quand il est chaud. Cette recommandation n’est pas nécessaire dans le cadre d’un marché détendu, si l’annonce du logement est en ligne depuis longtemps ou si le prix est significativement au-dessus du marché.
Toutefois, attention aux achats coup de cœur ! L’achat d’un bien immobilier est un acte engageant qui doit être un acte de raison murement réfléchit. Ainsi si vous êtes un primo accédant ou que vous ne connaissez pas parfaitement le marché de l’immobilier de votre secteur agissez avec prudence et ne vous précipitez pas pour acheter le premier appartement venu. Prenez-votre temps car il y a beaucoup d’argent en jeu.
Le coût de l’opportunité va se calculer en fonction du temps que vous allez passer à chercher votre logement qui s’apparente à un temps de travail. Aussi, si vous n’êtes pas rompu au marché de l’immobilier du secteur dans lequel vous recherchez, vous allez prendre encore plus de temps pour le connaitre et l’appréhender qu’un expert de l’immobilier. Au-delà du temps que vous aurez perdu à chercher par vous-même, déléguer votre achat à un négociateur en immobilier expérimenté vous permettra d’éviter les erreurs sur le prix d’achat et de payer votre nouveau logement au juste prix.
“Un investissement dans le savoir paie toujours les meilleurs intérêts.”
Benjamin Franklin
Pourquoi faire appel à un agent immobilier pour acheter ?
10 raisons de faire appel à un agent immobilier pour votre recherche d’appartement
- Vous gagnerez du temps en déléguant les démarches
- Ce service est gratuit jusqu’à la signature de l’acte de vente authentique, dans la plupart des cas, le négociateur immobilier fera en sorte que ses émoluments soient inclus dans le prix de vente du bien.
- Il connait le marché et vous évitera de commettre des erreurs
- Il consulte les biens hors marchés des marchands de bien
- Il consulte les promoteurs de logements neufs pour les programmes à venir
- Il vous aide à définir vos critères de recherche
- Il effectue une sélection sur mesure de biens correspondants à votre recherche
- Il peut, si nécessaire, négocier le prix du bien avec le vendeur
- Il sécurise la vente en coordonnant la vente avec le notaire les conditions suspensives de ventes
- L’agent immobilier pourra également vous accompagner dans la vente de votre ancien logement ainsi que pour toutes les démarches annexes (déménagement, souscriptions fournisseurs, carnet d’entretien du logement, etc.).
Pour faire appel à un professionnel de l’immobilier pour la recherche du bien de vos rêves vous devez au préalable définir et signer un mandat de recherche.
C’est quoi un mandat de recherche ?
Le mandat de recherche vous permet de bénéficier des services d’un négociateur immobilier, autrement appelé chasseur immobilier, qui va utiliser son réseau et ses compétences pour vous dénicher la maison ou l’appartement de vos rêves.
Le mandat de recherche donne le droit à un agent immobilier, et son agence, de mener des démarches pour concrétiser l’achat de votre futur logement. Le mandataire joue le rôle d’un “chasseur d’appartement” qui va dénicher pour vous les biens qui correspondent le mieux à vos critères de recherche. C’est un contrat encadré par la loi Hoguet de 1970 qui permet de garantir les droits de l’acquéreur ; il est donc très proche du mandat de vente et peut y être associé dans le cadre d’un suivi de votre projet de vie clés en main.
Le mandat de recherche défini les conditions de la transaction immobilière, les pouvoirs du mandataire vis-à-vis du mandant, les conditions de la prestation de service, les moyens mis en œuvre pour atteindre l’objectif et le montant des honoraires.
L’offre d’achat
Faire une offre d’achat permet de montrer au vendeur l’intérêt que vous portez à son bien. La proposition peut être au prix ou en dessous en fonction du prix proposé par le vendeur, de la réalité du marché au moment de la visite ainsi que des éventuels travaux à réaliser.
Offre d’achat orale ou écrite ?
L’offre d’achat peut être orale ou écrite, sachez que l’offre orale ne présente aucun engagement pour l’acheteur ou le vendeur. Il est donc intéressant de pouvoir se positionner, dans un cas comme dans l’autre, afin de prendre rapidement la température.
Nous vous recommandons de faire des offres orales lors de vos visites si le bien vous intéresse. Pour aller plus loin vous devez remettre une offre d’achat écrite sur la base du modèle téléchargeable ici.
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